La programmation 2020
Sélection officielle longs métrages
Séances spéciales
Sélection officielle courts métrages
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Appel à films - Sélection Courts Métrages22 février 2023Le FIFFH lance son appel à films pour constituer sa sélection officielle courts-métrages 2023 !
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Succès de l'avant-première de l'Ami à Narbonne1 décembre 2016Dans le cadre d'une séance spéciale hors les murs, le film : L'Ami, François d'Assise et ses frères de Renaud Fely et Arnaud Louvet, a été présenté au Mega CGR de Narbonne le samedi 26 novembre dernier devant une salle comble de 300 personnes, en présence du Frère François et du réalisateur Renaud Fely. Un film humain retraçant une partie de l'histoire de François et notamment de son ami Elie, faisant écho à de nombreuses thématiques comme le pouvoir, la pauvreté, la fraternité ou encore l'autorité. La salle a pu échanger avec Renaud Fely ainsi que le Frère François, une occasion d'ouvrir une large réflexion sur ces thématiques évoquées autour des personnages principaux du film. "C'est un vrai moment de partage sur des valeurs profondes qui nous remmènent à notre société et à l'humanité dans ces forces et ses faiblesses. Il y a eu une merveilleuse interaction avec la salle et nous remercions encore tous les partenaires qui nous ont accompagné dans le cadre de cette avant-première à Narbonne, un an jour pour jour après la fin du tournage du film", indique Etienne Garcia, Président du FIFFH. Organisée en partenariat avec l'Abbaye de Fontfroide, le Conseil Départemental de l'Aude, le Méga CGR et RCF Aude, cette séance avait double intérêt à Narbonne puisque L'Ami a été tourné en partie à l'Abbaye de Fontfroide. Le film a bénéficié du soutien financier du CD11 ainsi que de la Région Occitanie. La direction du festival tient à remercier la Députée Marie-Hélène Fabre ainsi que le Conseiller Départemental, Nicolas Sainte Cluque, pour leur soutien sans faille au festival et à son rayonnement dans l'Aude. L'Ami sortira le 28 décembre prochain dans les salles Françaises. [vc_column width="1/1"][vh_image_gallery images="4018,4019,4020,4021,4022" onclick="link_image" custom_links_target="_self" title="Galerie Médias" img_size="183x183"][vc_column_text]© Jerôme Lehuby / © Aeternam Films - Carole Bethuel
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Le regard de Gilles Jacob sur la fiction historique24 juillet 2017Gilles Jacob, Président du Festival de Cannes de 2001 à 2014 et premier soutien du FIFFH, revient, lors d’un entretien à un mois du festival, sur sa passion pour les films de fiction historique ainsi que sur ses principaux coups de cœur. Si vous deviez citer un film de fiction historique qui vous a marqué dans votre jeunesse, lequel citeriez-vous et en quoi vous a-t-il marqué ? La Marseillaise. Parce que le talent de Jean Renoir, nous changeant des stéréotypes, en fait un film profondément humain. Le travail à la caméra et sur l'acteur – particulièrement son frère Pierre – laisse une trace ineffaçable, même après des années. Quels films marquants de cette thématique, découverts à Cannes, ont marqué leur époque par un regard posé sur une période historique à un moment précis ? L'homme de fer et L'homme de marbre, signés par le même Wajda, qui ont tous deux représenté un moment important de l'Histoire polonaise récente, Solidarnosc, Walesa, etc., dans un style de cinéma très « actualités », caméra à l'épaule, recadrages incessants, acteurs parfaits : du cinéma moderne sur l'Histoire en train de s’écrire. Comment peut-on expliquer le caractère « éternel » de certaines fictions historiques ? Le caractère éternel d'une œuvre d'art ne s'explique que d’une manière : le talent. Je le placerai avant la vérité historique, étant entendu qu’il est plus facile de reconstituer d'après tableau ancien la cotte de mailles d'un chevalier que la gâche de la serrure que bricole Louis XVI au lieu de s'occuper de son peuple affamé. Le message perçu dans une fiction est-il différent de celui d'un documentaire de la même thématique ? Ce qui m'intéresse, c'est que la fiction soit tournée comme un documentaire (ex. : L'aurore de F. Murnau, scène du petit cochon évadé) et qu’un documentaire le soit comme une fiction (L'homme à la caméra de D. Vertov). Pourrait-on dire que la fiction historique est un genre cinématographique universel qui s'inscrit dans l'Histoire, mais aussi dans l'avenir du cinéma ? Oui, puisqu'il s'intéresse au destin des hommes. Propos recueillis lors d'un entretien le 10 août 2015